Les «grèves du climat » initiées il y a une année par les écolières, gymnasiennes et étudiantes de Suisse et du monde ont mis en tête de l’agenda politique la question du réchauffement global et des changements climatiques, entraînant notamment une «vague verte» lors des élections fédérales d’octobre 2019.
Du superficiel aux projets de transformation profonde
L’urgence climatique est désormais omniprésente dans les médias grand public et les discussions informelles. En partant de cette idée d’urgence climatique, cette conférence montrera comment cette notion s’articule avec les autres enjeux environnementaux dans le contexte de l’Anthropocène, époque caractérisée par la perturbation des grands équilibres écologiques. Puis, les implications pour l’école de l’entrée dans ce nouveau régime environnemental seront explorées, en distinguant les possibilités superficielles de changement des projets de transformation profonde de l’enseignement et de l’institution scolaire.
Daniel Curnier, explorateur des liens entre école et durabilité
Daniel Curnier est docteur en sciences de l’environnement de l’Université de Lausanne. En 2017, il a soutenu une thèse intitulée Quel rôle pour l’école dans la transition écologique? Esquisse d’une sociologie politique, environnementale et prospective du curriculum prescrit et a par la suite publié plusieurs articles scientifiques sur les liens entre école et durabilité. Il a été membre de 2012 à 2017 du laboratoire international de recherche sur l’éducation en vue du développement durable de la HEP Vaud.